Rembrandt, les années décisives

Alors que se tient au musée Jacquemart-André à Paris l’exposition « Rembrandt intime », les amis du musée des Beaux-arts de Limoges ont convié Guillaume Kientz, conservateur au département des peintures du Musée du Louvre pour évoquer ce sujet.

Les plus grands artistes, c’est leur privilège, laissent à la postérité leur prénom plutôt que leur nom : Raphaël, Léonard, Rembrandt !

C’est ainsi qu’un fils du meunier Harmen Gerritszoon van Rijn, né un 15 juillet dans la petite ville de Leyde, est devenu l’un des peintres les plus prolifiques et les plus géniaux de l’histoire de la peinture.

Hollandais de l’Age d’Or, il partage les ambitions d’indépendance et de prospérité de son petit et fier pays. Artiste du septentrion, il rêve à embrasser la même carrière prestigieuse que Rubens. Dépensier, terriblement dépensier, l’or file entre ses doigts et ne se fixe que dans les reflets grumeleux de ces profondes peintures. Humain, si humain, il donne à la matière de ses tableaux la présence et la force de drames et de joies éternelles, d’angoisses et d’espoirs infinis. Graveur, dessinateur, peintre, Rembrandt est l’un des interprètes les plus bouleversants d’un art qui tout à la fois célèbre et questionne la vie et le sens de l’existence.

 

La conférence aura lieu le mercredi 19 octobre à 19 heures à l’Espace CITE , rue de la Providence. L’accès à cette conférence est ouvert à tout public dans la mesure des places disponibles. Tarifs d’entrée : 2€ pour les étudiants et chômeurs, 6€ pour les amis du musée et 10 € pour les non adhérents.